Le développement sans précédent des technologies informationnelles à la fin du deuxième millénaire, marqué d'une demande de plus en plus grande de moyens et voies de communication, au-delà des bénéfices évidents apportés au bon fonctionnement de la plupart des domaines de la vie sociale, crée une fausse image sur le niveau atteint par la recherche scientifique au sens de la connaissance profonde tant de la structure de notre planète, que de l'Univers où nous vivons.

      Ainsi, bien qu'il soit considéré que, dans l'ensemble, la surface de la Terre ne contient à ce jour aucune inconnue, car toutes les zones géographiques ont été très attentivement examinées et photographiées en permanence par un réseau entier de satellites civils et militaires, il existe cependant quelques phénomènes des sciences dites "de frontière", qui ouvrent et ferment en permanence une série de portes vers des dimensions insoupçonnées de notre planète.

      Parmi les énigmes d'ordre biologique, on peut rappeler qu'en 1938 on a découvert que le "disparu" Cœlacanthe, un poisson préhistorique avec les membres atrophiés, qui a connu l'apogée de son développement il y a 60 millions d'années, est vivant et vit encore dans l'Océan Indien.

      Pour le dernier exemplaire fossilisé, découvert avant de trouver celui en vie, on a estimé son âge à 18 millions d'années. Ce cas n'est pas singulier, car quelques histoires détaillées des témoins dignes de confiance, qui ont choisi de dévoiler la vérité au risque même de perdre leur crédibilité, contiennent des descriptions des créatures semblables à un "serpent marin" et des dessins d'êtres marins qui ressemblaient beaucoup à un mono saure ou un ichtyosaure de Pliocène, qui, semble-t-il, vivent encore dans des profondeurs abyssales.

      Dans certaines circonstances, ces créatures ont été aperçues par des centaines de témoins, car elles se sont approchées des plages et des ports de différentes zones, se trouvant entre la Tasmanie et Massachusetts.

      Le monstre de Loch Ness, surnommé Nessie par les Ecossais, qui a été souvent photographié, sans pourtant qu'une seule photo soit claire, peut être une forme de dimensions réduites de ces "poissons – lézards" gigantesques, comme le mot grecque Ichtyosaure les définit.

      D'autant plus, l'océanographe danois Anton Brunn a étudié même une larve d'anguille de 2 mètres, apportée par un bateau de pêche, qui aurait mesuré 24 mètres en longueur si elle était arrivée à l'âge adulte.

      La liste des questions sans réponse peut ensuite continuer avec toute une série d'aspects d'ordre physique et géographique.

      Il est bien connu que presque tous les courants ont un mouvement giratoire : ceux de l'hémisphère boréal dans le sens des aiguilles d'une montre et ceux de l'hémisphère austral dans le sens inverse.

     Le courant Benguela pourquoi fait-il une exception de la règle et il coule tout droit ? Et il y a également le mystère du "faux fond", relevé par les sondages menés pour mesurer la profondeur des eaux, qui indiquent souvent un chiffre inférieur à celui obtenu auparavant, pour revenir plus tard et enregistrer le chiffre de la profondeur initiale.

      On suppose que le faux fond est le résultat de la présence temporaire de bancs extrêmement denses de poissons ou de faune, qui donnent l'apparence d'une surface solide, d'où le sondeur se reflète et donne des informations erronées.

COMMENTAIRES :

      Quant à ce qui précède, je peux affirmer que les aspects mentionnés sont tout à fait réels, vu il s'agit des phénomènes naturels qui se produisent tout en observant les lois de la physique connue et non des phénomènes surnaturels, comme on le croyait, en raison de l'incompréhension notamment du fait que la Terre a en même temps une surface intérieure, qui est inférieure de quelques pourcentages à sa surface extérieure.

      Ainsi, l'apparition accidentelle de quelques animaux que nous ne connaissons pas est due au fait que dans quelques zones, tel que je vais le préciser dans les chapitres suivants, il existe de liens de communication entre les eaux se trouvant sur la surface intérieure et les eaux se trouvant sur la surface extérieure de la Terre.

      En raison des variations de pression atmosphérique, une circulation survient naturellement dans un sens ou un autre, ce qui fait que lors des changements assez brusques de pression atmosphérique, qu'il s'agisse de l'atmosphère de l'intérieur ou de l'atmosphère extérieure de la Terre, les animaux se trouvant dans la proximité des zones de communication peuvent être absorbés ou refoulés, le cas échéant, d'un côté à l'autre.

      De la même manière s'expliquent les variations temporaires de la profondeur et de la forme de relief dans différentes zones, parce que dans quelques régions la matière qui sépare, par exemple, deux eaux, une se trouvant sur la surface extérieure et l'autre sur la surface intérieure de la Terre, peut être demi visqueuse, en subissant ainsi des changements de position, selon les valeurs de la pression atmosphérique à un moment donné.

      Un mystère aussi inexplicable est celui des bandes lumineuses étranges d' "eau blanche" du Golfe Stream.

      Quant à ce phénomène, on a supposé qu'il s'agit de poissons phosphorescents qui agitent la mer ou de la radioactivité de l'eau. Toutefois, il y a cinq cents ans, Colomb a considéré que le phénomène est digne d'être mentionné, alors que pour les astronautes qui voyageaient dans l'espace, l' "eau blanche" a été la dernière lumière de la Terre qu'ils ont vue. En ce qui me concerne, (l'auteur –Os. Kuhlen), je considère que le phénomène est en étroite liaison avec le légendaire "Royaume des eaux blanches", en faisant clairement référence à Shambhala. Le chercheur Ivan Sandersen, qui a dédié une ample étude à la région sise dans l'Océan Atlantique et connue sous le nom de "Triangle des Bermudes", tire la conclusion – dans son livre "Les résidents invisibles", ainsi que dans d'autres nombreux articles – que la zone en question se présente sous forme d'ellipse ou de rhombe et qu'il existe encore 11 zones de ce genre, se trouvant à distance égale l'une par rapport à l'autre, dispersées sur toute la Terre, parmi lesquelles se retrouve l'espace de triste renommée à côté du Japon, surnommé "la Mer du Diable".

COMMENTAIRES :

      Quant à ce qui précède, je l'affirme de nouveau et je soutiens que ces phénomènes sont tout à fait naturels et normaux, représentant une conséquence du fait qu'en réalité la Terre est, tel que je l'ai mentionné plutôt, vide à l'intérieur. Ce phénomène naturel, qui observe fidèlement toutes les lois de notre physique, sera expliqué davantage en détail dans le Chapitre 6, à savoir la Clé des Enigmes du Triangle des Bermudes.

      Une théorie apparue à la fin du siècle passé lançait une hypothèse particulièrement téméraire. Selon la version officielle, soutenue par la géographie actuelle, la Terre est une sphère pleine, ayant un centre liquide, composé des métaux fondus. En quelque sorte opposée à cette vision, la théorie de la Terre creuse soutient qu'à l'intérieur de la Terre existe, en réalité, une concavité ayant des points de contact avec la surface extérieure, les pôles Nord et Sud. Cette remarquable hypothèse peut ouvrir pour l'humanité du XXI^e siècle des perspectives insoupçonnées, dont la plus importante serait que notre civilisation n'est pas la seule qui peuple la planète Terre. Et encore, l'un des mythes asiatiques souvent rencontrés dans les œuvres d'occultisme, à savoir celui concernant le royaume caché SHAMBHALA, admet même la possibilité de l'existence de fortes civilisations dans la structure caverneuse de l'écorce terrestre.

COMMENTAIRES :

     Quant à ce qui précède, vous pourrez constater également des explications figurant dans les sous-chapitres et les chapitres suivants qu'en réalité les choses se présentent ainsi, tout en précisant que la surface intérieure vue par un observateur se trouvant soit sur le sol, soit dans l'atmosphère, à l'altitude, est presque identique comme forme de relief à la surface extérieure de la Terre.

      LA THEORIE DE LA TERRE CREUSE a été élaborée pour la première fois en 1906, par l'écrivain américain Wiliam Reed, dans son livre LE FANTÔME DES PÔLES, et plus tard elle a été développée par un autre américain, Marshal B. Gardner, en 1920, dans son ouvrage UN VOYAGE A L'INTERIEUR DE LA TERRE. Les Pôles ont été-t-ils vraiment découverts ? De manière surprenante, les deux américains, qui sont arrivés indépendamment aux mêmes conclusions, soutenaient qu'à l'intérieur de la Terre vit une population nombreuse, composée de millions d'habitants, en possession d'une civilisation extrêmement avancée. Red considérait que l'épaisseur de l'écorce terrestre est de seulement 88 miles, alors que l'intérieur creux de la planète a le diamètre de 6400 miles. Voilà, brièvement, les principales thèses de sa théorie révolutionnaire :

      "La Terre est creuse. Les Pôles recherchés depuis longtemps sont des fantômes. Il existe des ouvertures aux extrémités du Nord et du Sud. A l'intérieur, il existe de grands continents, océans, montagnes et rivières. Il existe, évidemment, une végétation et un faune dans ce Nouveau Monde, peuplé par des races inconnues à ceux qui habitent à la surface de la Terre.

      Gardner, après des recherches de plus de 20 ans, a apporté par ailleurs et de manière indépendante des preuves astronomiques pour soutenir l'affirmation que non seulement la Terre est creuse, mais que l'ensemble des planètes du système solaire sont vides à l'intérieur, ayant un petit soleil au centre, ce qui a été attribué à leur création initiale, à partir d'une nébuleuse spirale.

      Comme résultat de la force centrifuge, leur rotation au début de la période de création, lorsque la matière était à l'état fondu, a déterminé le déplacement vers l'extérieur des éléments plus lourds, en formant une croûte solide à la surface extérieure de chaque planète et en laissant l'intérieur vide, alors qu'une partie du feu initial est restée au centre, en donnant naissance au soleil central.

      En même temps, la force de rotation et le mouvement à travers l'espace ont déterminé l'apparition des ouvertures aux extrémités polaires. Ses arguments sont les lumières polaires remarquées sur Mars, Venus et Mercure.

      Pour soutenir ses affirmations concernant l'existence des lumières remarquées dans la zone des pôles de la planète Mars, Gardner cite le professeur Lowell, qui a noté que le 7 juin 1894, pendant qu'il regardait la planète rouge, il a soudainement vu deux points de lumière éclairant du milieu de la calotte polaire. Les lumières éblouissantes ont brillé quelques minutes et ensuite ont disparu. Green avait également vu, quelques années plus tôt, deux tâches de lumière aux pôles de Mars.

COMMENTAIRES :

     Quant à ce qui précède, j'affirme que les propos sur la possibilité de l'existence d'un "petit Soleil central"ne peuvent être soutenus ni au moins comme un scénario d'un roman S.F., des réactions nucléaires similaires à celles ayant lieu à la surface extérieure du Soleil n'ont pas eu comment survenir et s'auto – entretenir, vu que la matière éparpillée initialement n'avait pas comment être comprimée en petites quantités et se déclencher en groupes dispersés de matière – réactions nucléaires similaires à celles au niveau du Soleil, sans parler de la végétation, photosynthèse, alternance jour nuit, pratiquement impossibles dans cette présumée situation, etc.

      Au fil du temps, des interprétations erronées de cette théorie ont cependant existé, en conduisant à la réalisation des expériences au moins bizarres. Ainsi, avant la deuxième guerre mondiale, dans les cercles de l'administration d'Etat allemande, la théorie dite "de l'univers concave" était très répandue ; elle ne présentait pas notre planète comme un globe, mais comme une cavité, entre les murs intérieurs de laquelle nous vivons.

      Selon cette théorie, en raison de la diffraction des rayons, le Soleil, la Lune et les planètes sont entrevues à travers un brouillard lumineux se trouvant au milieu de la cavité, à environ 14.000 km. La conviction en ce qui concerne la théorie de l'univers concave a fait que, pendant la période critique des combats du printemps 1942, la plupart des quelques radars allemands ont été déplacés de la côte ouest-européenne de l'Atlantique, à Rügen, afin de déterminer, en faisant ricochet des murs de la cavité de l'Univers, le déplacement du britannique Home Fleet dans le golfe Scapa Flow.

      L'adepte le plus enthousiaste de cette théorie était un certain Dr Koresh de Floride, qui a prêté son nom à un mouvement entier, nommé le khomeynisme, qui a gagné de manière surprenante des milliers d'adeptes enthousiastes.

      Dr Koresh s'est décidé à prouver que la théorie de l'univers concave correspond à la réalité, donc il a choisi parmi ses adeptes des géomètres et des menuisiers, tout en donnant à leur équipe l'arrogant nom de "Koreshh Geodelic Staff" ( équipe Khoresh pour l'étude des cavités) et il est parti sur la côte de sud-est de la Floride pour commencer le travail.

      Là-bas, il a donné l'ordre de construire un pont long en piliers et planches, qui commençait au rivage pour avancer vers la mer, où l'eau n'était pas trop profonde, en contrôlant sa rectitude avec des théodolites et des instruments à boules d'air. Koresh supposait que, dans le cas de la convexité de notre planète, le pont devrait s'éloigner de plus en plus de l'eau et, par contre, si notre planète est une cavité, un espace concave, le pont de forme rectiligne devrait s'approcher de l'eau.

      Après avoir avancé quelques centaines de mètres avec cette construction absurde, il a été clair pour tous les adeptes de la théorie de l'univers concave qu'ils ont réussi : le pont, conçu à une hauteur de 3,20 m au-delà du niveau de la mer, devrait toucher la surface de l'eau exactement à une distance de 6600 m, ce qui correspondait parfaitement au diamètre de la cavité planétaire, estimé à 14.000 km...

      Cette expérience douteuse a eu une forte influence sur le maréchal Herman Goring, qui n'a pas hésité à laisser découverts les points névralgiques de la défense antiaérienne et à renoncer à la recherche des escadrilles de bombardiers RAF avec l'aide des radio détecteurs allemands, lourds mais efficaces, des systèmes Mamut et Freys.

      La valorisation militaire de la théorie de l'univers concave promettait l'ouverture vers des perspectives intéressantes pour la guerre, mais Goring n'a eu aucune idée que les fanatiques de l'équipe de Koresh ont prouvé uniquement ceux qu'ils rêvaient et ce qu'ils souhaitaient prouver.

      Au-delà des inhérentes interprétations erronées de cette théorie, l'existence de nombreux arguments d'ordre scientifique, doublés par les témoignages de quelques personnes crédibles sur l'existence des voies d'accès vers l'intérieur de la planète, constitue un arsenal impressionnant, qui peut mettre en difficulté le point de vue officiel.